J’ai répondu à l’appel de l’association ORIGINES, à l’initiative de cette tribune co-signée par plus d’une centaine de personnalités, professionnels et associations, dont de nombreux collègues généalogistes professionnels, publiée aujourd’hui dans le journal la Croix.
Nous demandons à sortir enfin de cette situation inexplicable et hypocrite, où la France est le seul pays européen à pénaliser ces tests, obligeant les 150 000 Français qui font chaque année un test ADN à contourner la loi, alors qu’ils constituent un outil essentiel pour garantir un droit fondamental : le droit de connaître ses origines !
Pour les personnes qui sollicitent mon aide, c’est souvent la toute dernière solution pour espérer trouver des informations sur leur identité, leurs ancêtres ou leur famille biologique.
Le pire dans tout cela, c’est que les opposants aux tests ADN brandissent des risques totalement fantasmés de révélation d’adultères, de fuite de données sensibles, d’utilisation abusives par un employeur ou une assurance… Or, dans tous les européens où ils sont en vente libre depuis des années, les tests n’ont pas fait exploser les familles et n’ont fait l’objet d’aucun usage détourné !
Légaliser permettrait justement d’encadrer et d’accompagner l’usage de ces tests généalogiques. Dans cette logique, ORIGINES appelle également à la création d’un Centre de référence de l’accès aux origines, qui soit un lieu d’écoute, de médiation et d’accompagnement pour les personnes en quête d’identité.

